En brossant les lunettes de soleil
Au tampon Gex
Dans lequel bleuit le naufrage
Du sexe facile
Sur des plages ardentes
Où chairs molles flasques et graciles
Ballottent sur la page tranquille
D’une brise de mer écumante
Ou d’argent innocente
Qui peut vivre seul parmi les autres
Avec ces bouches offertes
Aux seins martelés violacés
La tempête anoblit la race humaine
Balaie balaie enfouit les traces
Corrompues des scléroses
A la vigie des galets du siècle
Survivant au naufrage
J’écris sur des pizzas géantes
Qui pansent à ma place pensante
Besace éternelle des nuits de suie
Au cœur d’une Nice errante
Je calme le jeu en soufflant
Aussi un peu sifflant sur la brume
Un verre fort d’anis pour calmer
Cette détresse d’être
Souvent seul devant la mer