22 septembre 2013
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Il pleut continûment petite pluie qui mouille
la faune se fait rare en dépit du vélum
mon papier reçoit de fines gouttes mes douilles
par l'humide mordues se hérissent pensum
il faut survivre alors que le moral dérouille
le taulier a du mal à tenir son barnum
l'eau n'est pas sans vertus qui délie de la trouille
l'espoir certe est trempé mais le verre de rhum
oint les tempes le front lubrifie les oreilles
pour plus de jouir du vent s'il se pointait enfin
l'outre à Eole emplie d'un cru flux de la treille
ayant crevé d'orgueil son ringard aigrefin
nous voilà loin de Cherbourg ses rues faméliques
son merveilleux ciel gris ses femmes sa colique
*********
L'été finit demain l'air est fin et liquide
désir du désir s'alanguit au bord du puits
dans de l'huile ou l'eau sur la chair grenue des tuiles
de Laurent FOURCAUT
Published by Jean-M. Platier
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L'usine à poèmes ou l'invitation aux poètes !
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