2 mai 2010
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Les forêts avancent devant l’abandon des prairies
Les murets s’effondrent et l’herbe conquiert les sentiers nus
D’étranges villages se succèdent dans le silence des collines
Et les cheminées ne crachent plus aucune fumée ni aucune vie
Les peintures s’écaillent les lapins n’ont peur de rien
L’homme semble parti abandonnant le fer à la rouille
Et les jardins envahis réclament leur part du gain
Plus rien ne repose les cimetières érodés ont peur du passé
Aucune fleur ne vient plus fleurir des tombes de ce siècle las