Puis vint la mise
En marche
Vers le jour
Le savoir premier
Caché derrière l’innocence
Afin que s’avoue
L’étrange sentiment
De connaître la fin
Avant le commencement
Jaillir enfin jaillir toujours
Une première respiration
La condition de cette existence
Reliée de part et d’autre
Hommes et femmes bafoués
Niés abandonnés
Repliés
Dans le coude de la déprime
Dans la peur irréelle de vivre
Dans la nuit qui nous gouverne
L’espoir renaît avec le jour
Avant chaque nouvelle de mort
De maladie
Ou de départ
Le combat devient permanent
Pour convaincre la force naturelle
De se plier aux mille volontés
Dans le refuge de la paix et de la liberté