I
Marchez sur les animaux intérieurs
Leurs masques de femme grise gisent en éclats de verre mutilé
C’est la rumeur des pendus
Une toile offerte pour la danse des corps
Un poème se reflète dans la vase des jours
Mais ne savez lire entre les lignes
Profil bas à la chute des mourants
C’est à l’instant précis du dernier souffle
Que sont compris les lignes et les horaires
Plusieurs vies en une vie courte
Les paroles brutes se dessinent et se lavent à la main
Ne déshabillez pas la morte des vêpres
Sa majorité casquée s’est calquée sur les brumes
Pourquoi devient l’urgence
Pressez les cuivres quoiqu’il en coûte d’incohérence