Grâce aux meurtres
Du vent
Aux racines de gloire
Des tempêtes
Dans le fracas
Des rocs de leurs dents
De pierre
Ainsi
Se porte la mémoire
Des naufrages
Trop tôt apparus
Et brassent
Les levages
Des bras morts
Disparus
Infime poussière
Du travail
Renoué de la chair des montagnes
Et des forêts de leurs jalons
Etirés
Volte face des saisons
Aux mécanismes portés
De leurs ombres
Des fougères
Les ronces entourent
Les poignets
Des chaînes
Ce sont des chaînes
Sinistres à couper
Dans le cœur
D’une frise
L’enfer avoué
C’était bien avant
Le temps des cerises
Des arbres pommiers
Une victoire promise
Et le ciel pour avoué
Avant que la défaite ne ternisse
Toutes les larmes à pleurer