13 septembre 2012
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Mes enfants sont ma seule richesse
que je n’emporterai pas avec moi
elles resteront debout devant ma tombe
devant une mer niçoise qui se jettera folle à leurs pieds
elles riront sûrement du coup de vent qui balaiera la promenade des Anglais
Ma parole désossée
mes vers moribonds d’écrivaillon sauvage
sublimeront les styles des pensées
souris-moi une seule seconde
mes œuvres en sursis trépassé attendent leur heure moribonde