6 décembre 2013
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Devant ce miroir sans tain
je cours santon me colle à la place
de l’unique mentor
au nom torturé de Vladimir M.
poète aux bras nus à la geste épique
car si je suis aussi grand que lui
et si j’ai la réputation d’avoir son regard
noir et sombre
la comparaison s’arrête là pour de bon
heureusement que la taille du fardeau
ne pèse rien devant l’éthique à fleur de peau
car s’il faut être aimé pour vivre
tout comme lui je survis
et me contente de le dire
plutôt que de finir la rosette
à la place du cœur
en sortant j’éteindrai les lumières
et boirai à ma santé
donnant le bras à mon porte-manteau