Le temps passe en un rêve assassiné
Les naissances ne sont plus désirées mais convoitées
Par un siècle égoïste
Les pages se tournent dans de longues tempêtes amnésiques
Et l’espoir se résume
A la période des soldes
ô vous qui restez la proie de vos ombres
Parce que l’on est que parce que l’on a
Parce que l’on vit le contraire de nos envies
Parce que l’on joue la mascarade de mensonges artistiques
Parce que la poésie nous a abandonné
Sur la place d’un triste marché de chimères écarlates
Combien de promesses tuées dans ce marché de dupes
A coups de calmants et de somnifères
Tous les jours et les semaines assassines n’y peuvent
Tous les coups sont permis dans le règne de somnolence
ô vous qui restez la proie de vos ombres