les oraisons lilas valsent et changent d'ère
en des printemps fastueux
l'on voudrait croire en des germinations musicales
ne croît qu'un liseron autour des chevilles et des poignets
la quête de son choix
la quête de son dieu désormais absent
brillent les pas de mille insouciances
ivre l'enfer ouvre ses portes
pavé de trop bonnes intentions
dans une ode au présent et aux bonnes mœurs
mais tout est là
rien ne vit
les transes sonnent faux et surtout
l'on s'ennuie
comme jamais
sûr de rien
libre d'avouer tout et son contraire
au milieu
dans toutes les positions
et soudain l'on s'aperçoit qu'un radiateur ronfle de ses forces synchrones
ô vous qui restez la proie de vos ombres