les toits se risquent sur l’horizon
se décomposent dans une cohue démonstrative
le cœur y perd le cœur et la raison
sa musique de trains absents
quand les murs marmonnent des mots avalés
cachés sous des graffitis éteints
Aujourd'hui
Je n'ai eu aucune nouvelle de votre part
Aujourd'hui
Je mesure le poids des jours muets
Des heures adolescentes et tristes
Aujourd'hui
Je n'ai que mépris
Pour les sirènes des printemps pluvieux
Et les multiples saisons d'automne rythment votre absence
Et il n’y a plus d’alcool
Ecoutilles cale sèche galère sans foi ni loi
Pour réécrire ici
Le parchemin ignoré les mots hantent
Le sens caché
D’où seul s’écoule l’incertain
D’un vin qui ne donne aucun nom aucun sens
Rien
Sinon celui du souffle de l’irraisonné
Pour taire la fureur des espérances
Comme un fil unique qui ne mena jamais nulle part
ô vous qui restez la proie de vos ombres