Donner à chacun ce qu’il lui revient
Marché du bien acquis
Rêvé un lien rayonnant de bijoux Fidel
Prénom de chien et de lumières
Déchiffrerons-nous la musique de l’océan
Il bat campagne aux confins
Trop de tortures des déserts
Plus assez de voilures
Plus rien ne sert
Plus rien ne vit
J’ai chez toi une caravane de mystères
Un horizon d’infinies
Chez lui mon frère trop tôt disparu
Un jeu de paires statues
Quatre fois au printemps coulé
Des nouvelles nues écrites debout
Couché rêvées plus douces que le rêve
Plus vraies que l’amour
Privation que de se nourrir au quotidien
Quand les mots s’additionnent et prennent le schéma joint
On cherche le commencement du règne à la fin
Aucune contestation dans ce silence visionnaire
La vision apporte plus que le pain
Enrichit construit devant le blême de chaque jour
La palette se dessine seule on dirait comme à rebours
Sans justification on avance et on assure seul aux autres
Que la frontière est ténue à chacun son rôle
Le verbe est moqueur et la partie ardue
On saigne souvent devant le désespoir et sa rancœur heurte
Comme le prisonnier le mur d’une prison
Psalmodiez dénigrez et défraîchir la honte d’avancer
A chaque trait chaque trace de mémoire calculer l’avancée
En tailleur beffroi maçon de l’imaginaire
Le froid est dehors le charme ailleurs
De l’effet ou de la cause je n’en suis nul le propriétaire
Le fidèle peut-être le messager entre lui et moi-même
Où chaque coup compte le meneur d’hirondelles
Dessine entre les mots toujours le répéter et l’écrire
Les dires sont bons à mordre et à prier
Chaque mot compte pour le testament de l’avenir
Non pas en bourse sans être en compte
Pitié debout en voyage le monde partout
Droit et nu avec un grand point d’interrogation
Car de vivre ou de périr rien ne sert de ne jamais
Se sentir vivant et libre libre et vivant
Dans une pose d’infortune qui brise la soif et le corps
Lamine l’élan et endort endort la sublimation
Toujours classée au rayon 30
Renaissance
7.08.02