Il faut prendre du temps avant de tracer quelques mots
Avale les paroles pourpres et saluer les dieux qui somnolent encore
Car dans le premier sentiment tout est faux illusion et notre pensée fragile
Nous sommes toujours confrontés à la préhistoire des mots et des vœux
Le silence est d’or et la mode rompt souvent le temps de la réflexion
L’intérêt croît plus vite que le travail et on meurt d’avoir oublié de vivre
On accumule la force de progrès pour écraser des vies consenties
Fatuité de l’ordre des choses
Ruines des sens
Cadavres gelés des nuits glaciales
Il existe tant de poussières de solitude et
D’étoiles
10.08.02