Rien ne vaut les tentations
du calme
mais il y a tant de gens qui dorment dans les rues
c'est une des réalités
et les regards en invitation au silence attendent
la prochaine
guerre
la défaillance
la brisure des rêves
l'inespérée
mais les heures meurent avec le jour
avec l'idée qu'il n'existe plus de réponse
amalgamée à la saleté urbaine
Un rire un pas
une esquisse de caresse
qui ne ment
sous la réserve
l'obstacle pèse
des charités
Vous voilà dénoncé par l'offre philanthropique
Pirates des carrefours
pantomimes exclus des avenues
tous attendent la prochaine nuit
du 4 août
la tentation des rumeurs
dans une étonnante pénurie de sentiments
à la portée de la main
désolation des cris retenus
les femmes font le tour des grands magasins
et les hommes les suivent
en pensant à autre chose
et ailleurs
dans toutes les villes et villages
tous campent devant l'écran
alors
les herbes folles et les bois
reconquerront les routes et les chemins
Un cerf redevenu roi de Puisaye
asperge sciemment des biches haletantes et offertes
passons