Je ne suis d’accord avec personne mais je ne me complais jamais à une vérité Il paraîtrait que plus personne n’est coupable qu’il n’y aurait aucune raison pour s’énerver mais les poings se ferment à chaque bassesse télévisuelle la presse elle se meurt Où sont passés les intellectuels les philosophes ont rangés leur révolte et gèrent leur portefeuille Merveille des positions amoureuses les politiques on les oublie on les range et on en change comme une peau morte soufflée sous le doux vent du renoncement Il fait froid il fait chaud Il fait même rudement faim
Aucune icône ne sera épargnée
Le passage de l’idéologie s’est fermé comme un vieux livre pourrissant de moisissures Mais la lutte des classes elle ne s’est jamais jamais éteinte
C’est ainsi qu’on a survécu à nos blessures
Mais les tentations des pièges évidents sont toujours dressées pour le plus grand nombre
Où sont aujourd’hui les insoumis et quel est le contenu de leurs existences
Jusqu’où ira le contrôle des rêves