12 mai 2010
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Le peuple n’est jamais dupe ; jamais.
A la longue, il ne se trahit pas.
Ceux qui l’invoquent ont la triste mine de sombres commissaires.
C’est un courant d’eau fort instable.
Faible, le plus souvent.
Mais parfois violent, indompté.
Il se coule dans le silence du présent.
Pour se refonder.
Et renaître ailleurs.
Avec la faiblesse de sa force.
Engouffrant l’attaque.
L’avalant.
Pour mieux l’appesantir.
La noyer.
Au prix du sang.
à l’appel
à l’appel
à l’appel de mon nom
résonne le mot
Liberté.
Published by Jean-M. Platier
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Les poèmes impubliables - les censurés !
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