15 mai 2010
6
15
/05
/mai
/2010
17:03
Que de neiges ont bercé
Les si longues années
D’enfances rougies
Par le blanc du sel
La fleur du givre
Les flocons avalés
Langue tirée corps tordu
Avant le dernier envol
Au frêle atterrissage
Le parti des réprouvés
Les promesses devenues menaces
Et l’enfer des villes
Aux murs fermés
Des désastres conjugaux
Pour un empire cérémoniel
Afin que brille définitivement
L’infinie solitude
Comme fond le premier
Flocon de l’hiver des hommes