fol espoir
envie
ombre de mon feu
sans toucher au cœur
immobile de votre ambre
sertie
selon vous ébaubie
de n’avoir pointé
le mal qui presse
sans avoir goûté
le vin de messe
assis pas plus tard
en ce matin déçu
avouez avoir
assuré la nuit
lavée des pages noircies
à l’aube de mon cri
de grâce
dites-moi ce
qui n’est pas
dégueulasse
avant que de partir
sur les pointes
de guerre lasse
pour fondre au premier
des soleils offerts
soumis au meurtre
de cet autre transi
à ceux qui furent soumis
et qui n’existent guère
pour surveiller cette prison
du demain
prévisible présence
du mensonge
permanence du vice
ah le fol espoir
de sable
et de folie
déterrez la hache
de la seule
guerre lasse